Chainlink est le plus grand et le plus ancien système d'oracle de la blockchain. Il y a deux grandes idées fausses sur les oracles :

1. Les oracles ne sont pas des machines capables de prédire l'avenir, mais font référence à une base de données de la blockchain.


2. Le nom Oracle des oracles n'a rien à voir avec la société Oracle.

La principale raison de nommer la base de données de la blockchain "Oracle" est que la blockchain est une application de données et d'algorithmes de cryptage, ce qui la distingue considérablement des bases de données SQL plus familières du grand public. De plus, les oracles ne se contentent pas de lire et de stocker des données, ils doivent également les acquérir. Ces données ne sont pas stockées sur la blockchain car la blockchain peut stocker très peu de données (Caldarelli, 2020).

La première génération de technologies blockchain était le Bitcoin, dont la blockchain ne stockait que des registres. La deuxième génération de technologies blockchain est Ethereum, dont la blockchain stocke des contrats intelligents. En termes simples, un contrat intelligent est un ensemble de code standardisé qui stocke des informations plus diverses que les registres (Mühlberger, 2020).

Cependant, cela ne résout pas le problème des énormes quantités de données du monde réel, et parce que ces données ne sont pas souvent lues, les stocker sur la blockchain entraînerait une taille de bloc trop importante et une mise à jour trop lente. Le principal objectif de la blockchain est la décentralisation des transactions (Caldarelli, 2020).

Les oracles résolvent ce problème, principalement en réponse à la demande rapide de DeFi et RWA. Lorsque DeFi se développe rapidement, les données à lire ne sont plus seulement les registres et les historiques de transactions, mais aussi des informations telles que la quantité d'actifs dans le portefeuille de l'utilisateur, les données des mineurs, etc. Cela peut même nécessiter la lecture de données telles que les prévisions des utilisateurs pour un match et le score réel à la fin du match (Beniiche, 2020).

C'est donc grâce aux oracles que le Web 2 a évolué vers le Web 3.

L'exploitation minière de Chainlink

Chainlink est la première entreprise à développer un oracle de blockchain, ce qui en fait la première génération de technologie d'oracle, ainsi que le plus grand projet d'oracle. En tant que première génération d'oracle, la centralisation de Chainlink est très forte. Pour accélérer la lecture des données, Chainlink n'utilise pas l'extraction de cryptomonnaie (minage), mais un mécanisme de récompense de preuve d'enjeu (POS).

Il est impossible pour un utilisateur ordinaire de traiter les données Chainlink pour obtenir une récompense. Chainlink contrôle tous les nœuds, et les utilisateurs peuvent participer à la mise en gage de Link pour obtenir une récompense de 5 % en tokens.

Cela garantit que la quantité de tokens Link peut être facilement gérée et contrôlée.

L'offre de tokens Link

Le token Link est le token du réseau Chainlink, principalement utilisé pour payer les récompenses de mise en gage et les frais de gaz lors de l'utilisation des données.

Le nombre total de tokens Link est de 1 milliard, et actuellement, il y a 419 millions de tokens Link en circulation sur le réseau Chain.

Les risques liés à Chainlink

Parce que Chainlink est un oracle centralisé, de nombreux utilisateurs remettent en question l'exactitude de ses données. Ce problème a entraîné une augmentation rapide du prix de Tellor (TRB) à court terme.

En raison de la centralisation de Chainlink, il peut collaborer avec des entreprises Web 2 telles que Google et les banques. Les entreprises traditionnelles comprennent mieux le Web 2.